Les instruments des politiques climatiques
Les politiques climatiques existent parce qu'il y a des externalités environnementales - en gros, les coûts de la pollution ne sont pas pris en compte par ceux qui polluent, ce qui crée des défaillances de marché.
Trois types d'instruments existent pour corriger ça. D'abord la réglementation : on fixe des normes, des quotas d'émissions, des limites à ne pas dépasser ou des interdictions. Le problème ? Il faut des outils de contrôle coûteux pour vérifier qu'il n'y a pas de triche.
Ensuite la taxation basée sur le principe pollueur-payeur. On augmente le coût de production pour celui qui crée l'externalité, ce qui l'incite à chercher de nouveaux procédés moins polluants. À l'inverse, les subventions soutiennent financièrement les activités écologiques.
Enfin, le marché des quotas : on définit des quotas d'émissions de gaz à effet de serre, on les distribue aux entreprises, puis elles peuvent les échanger sur un marché. C'est le fameux "droit à polluer" !
Concept clé : Ces instruments visent tous à internaliser l'externalité, c'est-à-dire faire payer le coût environnemental réel.