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SES résumé livre le Quai de Ouistreham

28/12/2021

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lundi 31 août 2020
Fiche de lecture ; Le quai de Ouistreham, Florence
Aubenas
Perle Fainas-Martin
Florence Aubenas est journaliste. Elle a d
lundi 31 août 2020
Fiche de lecture ; Le quai de Ouistreham, Florence
Aubenas
Perle Fainas-Martin
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Aubenas
Perle Fainas-Martin
Florence Aubenas est journaliste. Elle a d

lundi 31 août 2020 Fiche de lecture ; Le quai de Ouistreham, Florence Aubenas Perle Fainas-Martin Florence Aubenas est journaliste. Elle a d'abord été grand reporter pour Libération, puis pour le Nouvel Observateur (de 1986 à 2006). Elle est l'auteur de nombreux essais et enquêtes, dont La Méprise, L'affaire d'Outreau (2005) ou encore Le quai de Ouistreham (2010) dont il est ici question, qui a connu un immense succès, en France ou à l'étranger. En 2009, Florence Aubenas part pour Caen et s'inscrit au chômage, avec un bac pour tout bagage et sans révéler qu'elle est journaliste. On suit son avancée dans le monde de la précarité et en apprend d'avantage sur les difficultés pour trouver un travail pendant la période de crise. Les chapitres sont une suite chronologique de son aventure à Caen, de son arrivée à la proposition d'un contrat à durée indéterminée. chap.1. On parle ici de M. et Mme. Museau qui chercheraient une gouvernante. Ainsi, Florence Habenas passe l'entretien d'embauche pour obtenir le poste. M. Museau parle tout au long du chapitre, sans cesse, et majoritairement - si ce n'est que - de lui. Sa femme semble fatiguée de lui. Il pose des questions à la journaliste, la plupart intimes, avant d'en tirer des conclusions désobligeantes. Elle révèle finalement qu'elle ne compte y travailler de toutes...

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manières, ne voulant être au service de particuliers. Ainsi, elle aurait passé l'entretien uniquement pour que l'on voit qu'elle essaye bien de chercher un travail. À la fin du chapitre, elle explique qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'elle n'ait strictement aucun choix de travail, ce qui va s'avérer compliqué pour la suite de l'expérience. chap. 2. Ce chapitre relate les mois de recherche de travail de la journaliste. Elle y raconte l'ambiance tendue de Pôle emploi, pire encore ces derniers temps à cause de la période de crise depuis l'hiver 2018. Certains perdent espoir, font des crises à l'intérieur même du bâtiment, etc.. Fort heureusement, elle est mise en contact avec une conseillère qui tente de l'aider. Chose compliquée, car Florence Aubenas ne prétend avoir aucun diplôme, pas de voiture, ainsi que d'autres complications à se trouver un travail. On lui propose les métiers d'agent de nettoyage. Le chapitre se conclut avec le refus du travail chez M. et Mme. Museau, ainsi qu'avec l'annonce de son départ au forum de l'emploi à Bayeux, à trente kilomètres de Caen. chap. 3. 1 lundi 31 août 2020 Direction le forum de l'emploi à Bayeux. De nombreux stands, des personnes cherchant désespérément un emploi alors que les seuls proposés demandent une multitude des qualifications que la majorité n'a pas. Ainsi, Florence Aubenas comprend vite que ce forum est inutile. Elle laisse malgré cela son dossier de maintes fois, espérant être appelée- bien qu'elle précise ensuite ne l'avoir jamais été. Elle suit ensuite un homme du nom de Philippe, cherchant également un travail, qui lui parle ensuite de sa vie et l'invite à manger chez lui. Il lui laisse son numéro et elle part ensuite. Son stage en tant qu'agent de nettoyage commence le lendemain. chap. 4. Le chapitre entier relate du stage en tant qu'agent de nettoyage. Ils sont une dizaine à le passer, accompagnés de quelques formateurs. Ils apprennent leurs conditions de travail, soit traités assez misérablement, mais qu'il faut toujours garder une certaine attitude afin de ne pas perdre son travail. Ensuite vient le repas à la boulangerie, avant de passer la dernière étape de la journée de stage : la maîtrise du balai humide, aussi appelé « La Bête » car il est décrit comme difficile à utiliser. Elle y arrive de justesse. chap. 5. Florence Aubenas raconte la vie de Victoria, femme de ménage pour la plus grande partie de sa vie. Le chapitre commence avec la date du 19 mars 2009 lors d'une grande marche nationale contre la crise. Elle raconte comment se passe la manifestation, ainsi que les personnes y participant. Puis elle commence la biographie de Victoria, envoyé à 15 ans seulement chez sa tante, acheté de son père, afin d'être exploitée dans la charcuterie de cette dernière. Sa cousine d'ailleurs, a son âge et pourtant ne fais rien. Victoria a désormais plus de soixante- dix ans. chap. 6. Florence Aubenas liste les offres possibles de travail. Elles sont toutes quasi inaccessibles, ou seulement à mi-temps. Elle apprend quelque chose : si on lui propose une offre de travail au quai de Ouistreham, il ne faut absolument pas la prendre car les conditions de travail y sont horribles. Cependant, elle ne peut y résister lorsque l'on lui propose d'y travailler : elle ment sur le fait qu'elle possède une voiture et se fait embaucher. Ainsi, il lui en faut une. Elle retourne voir Philippe, qui n'en a pas, puis Victoria, qui la met en relation avec un couple qui vend la leur et peut lui prêter la voiture jusqu'à ce qu'elle soit vendue. chap. 7. Florence Aubenas fait la connaissance d'une jeune femme, Marilou, alors que c'est son premier jour de travail sur le ferry du quai de Ouistreham. Toutes deux 2 lundi 31 août 2020 habitent à Caen, et procèdent alors à un système de covoiturage qui les aidera toutes deux financièrement. La journée est difficile, le temps est compté, les détails sont importants. Rien qu'après quelques heures, elle a chaud, mal, des fourmis dans les bras, etc. Sur le chemin du retour, Marilou explique le nombre de boulots qu'elle a actuellement ainsi que ses horaires. chap. 8. De nombreux stages sont proposés à Pôle Emploi. Savoir faire ci ou cela. Florence Aubenas décide de participer à l'un d'entre eux soit : « comment rédiger son cv »>. Une formatrice y est présente, expliquant comment nourrir le CV d'informations qui pourraient intéresser les employeurs, tout en masquant ses difficultés. Le chapitre se termine sur l'arrivée du ferry au quai de Ouistreham et le début d'une nouvelle période de travail. chap. 9. Un coup de téléphone retentit : on rappelle la journaliste infiltrée pour lui dire que son embauche pour le camping du Cheval Blanc pour lequel elle avait déposé son dossier est annulée mais qu'elle doit être présente un certain jour à une certaine heure pour y travailler tout de même, même si un seul jour seulement. C'est le jour où elle devait amener Marilou chez le médecin, mais ce n'est pas comme si elle avait le choix. La journée de travail au camping est épuisante, il y a tant de choses à faire en un temps réduit. Puis, la femme l'ayant rappelé pour le camping l'appelle une nouvelle fois pour un travail d'une journée uniquement, encore une fois. chap. 10. Victoria et Florence rendent, dans ce chapitre, visite à leur amie Fanfan. En mangeant, elles parlent des syndicats précaires ainsi que de leur parcours pour les classes moyennes. Elles ne sont pas pris au sérieux, et n'accomplissent pas grand chose.. Elles ont finies par partir, sans n'avoir rien accompli de ce fait. chap. 11. Laetitia, employée du ferry, va se faire virer. Elle organise ainsi un pot pour fêter son départ, où les employés du ferry sont invités. Il y a de l'alcool, ils boivent. Marilou démissionne également du ferry, espérant pouvoir acheter une maison, plein de rêves en tête. Florence Aubenas ne la reverra plus jamais. 3 lundi 31 août 2020 Elle est pris pour une nouveau travail de quelques heures, une fois encore appelée par Mme Fauveau. Cela ne se passe pas forcément bien mais qu'importe pour elle, ce n'était que quelques heures. chap. 12. La journaliste rend visite à son ami Philippe. Il lui parle de sa vie une fois encore, de sa famille et sa situation compliquée. Puis Mme Fauveau l'appelle, pour un travail cette fois d'une semaine et qui commence immédiatement. Encore une fois, le travail de femme de ménage est compliqué, et les journées sont encore plus longues. chap. 13. Pôle emploi a prescrit à Florence Aubenas trois mois « d'accompagnement >> avec Mme Astrid, au rythme d'un rendez-vous tous les quinze jours. Elle travaille dans un cabinet privé de Pôle emploi, et aide Florence Aubenas à mieux trouver et gérer ses travaux. Elle lui demande ses passions, etc, afin de parfaire son cv. Après une visite chez le médecin, elle retourne travailler au ferry. chap. 14. Une commerciale de l'Immaculée, agence de nettoyage, rappelle Florence Aubenas pour lui demander de retravailler au campus du Cheval Blanc. Le travail est complique, alors l'équipe de nettoyage parlent de leurs dures vies une fois de plus. Des difficultés relationnelles, de travail, et comme toujours, d'argent. chap. 15. Les syndicats ont donné rendez-vous à la place Foch à Caen pour une nouvelle manifestation unitaire contre la crise. Florence Aubenas a elle rendez-vous avec des collègues du Ferry. Leur pique nique se déroule devant les grilles de l'usine désaffectée de Moulinex, une des dernières grosses boîtes à fermer, après des mois de manifestations, en 2001. Ils parlent des anciens employés de Moulinex, comment ils ont ou pas retrouvé du travail. chap. 16. Dormir est devenu une obsession pour la journaliste. Ses travaux sont compliqués, entre le ferry et les nombreux remplacements. Elle d'ailleurs, un certain jour, failli se battre avec une autre collègue. Trop fatiguée, elle a simplement admis que le sceau d'eau renversé sur sa tête par sa collègue n'était juste pas fait exprès. Elle n'a pas été rappelé par cette compagnie. 4 lundi 31 août 2020 Les employés ont reçu 150 euros. Ils discutent sur cela, ne sachant pourquoi ils les avaient reçu. Les hypothèses fusent Sarkozy, les allocations, etc.. au final, ils ne s'attardent dessus et profitent simplement, car une telle somme est vraiment pratique. chap. 17. Une société de nettoyage a sélectionné sa candidature. C'est une bonne opportunité pour Florence Aubenas, qui a terni sa réputation depuis l'incident de le bagarre au camping du Cheval Blanc. Elle va ensuite au salon de la propreté, qui a lieu tous les ans au Centre des Congrès de Caen. Dans la queue d'un des stands, elle revoit une ancienne connaissance, connue lorsqu'elle cherchait du travail à Pôle Emploi il y a quelques temps. Elles discutent de leurs situations compliquées. Puis Florence Aubenas retourne voir son ami Philippe, ainsi que d'autres femmes avec qui ils passent la journée. chap. 18. Florence Aubenas a une fois de plus décroché un remplacement dans une ZAC à l'aide de Mme Fauveau. Elle y rencontre Marguerite, jeune fille avec qui elle s'entend bien, et l'atmosphère de travail semble pour une fois un peu plus détendue. Elle est rappelée par une société, Caen- Net, qui lui propose un poste en or d'un mois de remplacement. Cependant le poste commence dans trois jours, et elle a encore un peu plus d'une semaine à passer av et les autres femmes à la ZAC. Elle refuse le poste d'un mois sans réfléchir, espérant être reprise au camping ou à la ZAC. Ce n'est pas le cas. Elle s'est certainement claqué toutes les portes derrière elle. chap. 19. Continuant de travailler au ferry, Florence Aubenas se fait une nouvelle amie, du nom de Mimi. Elle apprend ensuite de l'un de ses collègues que la jeune femme est transgenre. Note : Le livre est transphobe en plusieurs points, déjà par l'utilisation du mot << transsexuel >> et pas transgenre, ainsi que la phrase « c'était un bonhomme », car une femme transgenre l'a toujours été, ayant juste été assignée au mauvais genre à la naissance, un genre qui ne lui correspondait pas. La journaliste cherche de nouveaux boulots, et retourne ainsi à Pôle Emploi. Encore une fois, peu d'offres sont proposées, et partent rapidement. Elle va ensuite rendre visite à son ami Philippe, qui lui avoue avoir trouvé quelqu'un. chap. 20. 5 lundi 31 août 2020 Les équipes pour le camping du Cheval Blanc sont recomposées. Elle travaille avec un jeune homme, Roland. Le travail est extrêmement difficile, ils sont épuisés, certains jurent ne jamais revenir. Il reste une dernière matinée à la ZAC pour Florence Aubenas. Elle passe l'après- midi avec son amie Victoria qui lui parle de la crise et des usines qui ferment. Elle apprend finalement que la fille qu'elle remplaçait à la ZAC a démissionné. On lui propose ainsi un CDI. Parmi les limites qu'elle s'était fixée, parmi elles se trouvait d'arrêter cette expérience dès qu'elle se trouverait un contrat de travail définitif. Elle ne voulait bloquer un emploi réel. Elle reviendra finalement en janvier 2010 retrouver Marguerite et Françoise, à qui elle expliquera la situation et leur annoncera qu'elle a écrit ce livre. Le livre instruit sur le monde de la précarité, les difficultés à trouver un travail et encore plus en période de crise, ainsi que les difficultés au sein même de ce travail. Ce ne sont en effet pas des emplois mais des "heures" seulement qu'elle exercera, sans emploi fixe si ce n'est celui au ferry du quai de Ouistreham. Il est bien évidemment intéressant d'un point de vue sociologique, expliquant les conditions de vie des ouvriers des classes les moins favorisées en France ou conséquences de la crise. J'ai bien aimé ce livre. Il m'a en toute évidence appris de nombreuses choses que j'ignorais, et j'ai bien compris les idées principales que la journaliste voulait certainement faire passer. Cependant, j'ai parfois trouvé le livre long, les événements décrits trop rapidement ou trop lentement et qu'il manquait certaines suites logiques. Les chapitres étaient aussi assez mal organisé à mes yeux car, même si étant tous pratiquement de même taille, le contenu d'informations était inégal. Dernièrement, j'ai trouvé qu'il manquait d'explications sur les conditions de vie des ouvriers et femmes de ménages hors de leur cadre de travail. Excepté d'un point de vue relationnel, on ne savait quasiment rien d'eux. 6