La synthèse de l'ARN messager
La transcription est un processus biologique réalisé par une enzyme appelée ARN polymérase. Cette enzyme ouvre d'abord la double hélice d'ADN pour accéder à l'information génétique.
Une fois l'ADN ouvert, un seul des deux brins sert de matrice pour la synthèse de l'ARN pré-messager. Les nucléotides libres viennent se fixer par complémentarité sur cette matrice A s'associe avec U (et non T comme dans l'ADN) et C s'associe avec G. L'ARN pré-messager ainsi formé est une copie exacte du gène, contenant à la fois les exons (séquences codantes) et les introns (séquences non codantes).
Chaque gène est délimité par des signaux spécifiques. Le codon initiateur AUG (correspondant à l'anticodon UAC sur l'ADN) marque le début du message génétique et code pour l'acide aminé méthionine. À l'autre extrémité, trois signaux d'arrêt possibles (UAA, UAG ou UGA) indiquent la fin du gène, ce qui provoque l'arrêt de la transcription et le détachement de l'ARN pré-messager.
💡 À retenir ! Pendant la transcription, la complémentarité des bases suit la règle A-U et C-G, contrairement à la réplication de l'ADN où c'est A-T et C-G. Cette différence est essentielle pour comprendre comment l'information génétique est fidèlement transmise.