Les surfaces d'échanges des plantes à fleurs
L'organisation fonctionnelle des plantes à fleurs repose sur le développement de grandes surfaces d'échanges, tant au niveau souterrain qu'aérien.
Les racines constituent les surfaces d'échanges souterraines. Elles forment un réseau souvent très long, fin et ramifié. Près de leur extrémité se trouve la zone pilifère, couverte de nombreux poils absorbants très fins qui augmentent considérablement la capacité d'absorption d'eau et d'ions du sol.
Highlight: La zone pilifère des racines joue un rôle crucial dans l'absorption des nutriments du sol.
Chez la plupart des plantes, les racines s'associent avec des champignons pour former des mycorhizes, une symbiose bénéfique. Le champignon se nourrit des molécules organiques produites par la plante, et en échange, ses longs filaments mycéliens apportent à la plante une quantité d'eau bien supérieure à ce qu'elle obtiendrait seule.
Example: Une expérience sur la croissance du basilic montre que les plants cultivés dans un sol avec mycorhizes ont une croissance nettement supérieure à ceux sans mycorhizes.
Les feuilles constituent les principales surfaces d'échanges aériennes. Ce sont des organes plats et fins offrant une grande surface d'exposition aux rayons solaires. Elles sont limitées extérieurement par deux épidermes recouverts d'une cuticule imperméable aux gaz, ce qui protège la plante contre la déshydratation. Des milliers de petits orifices appelés stomates permettent l'entrée de CO2 et la sortie de vapeur d'eau.
Vocabulary: Les stomates sont de petits orifices présents sur l'épiderme des feuilles, permettant les échanges gazeux entre la plante et l'atmosphère.