La lamentation finale : regrets et mélancolie
Colette explique paradoxalement qu'elle a "grandi" mais n'a "jamais été petite". Elle se souvient avec une "netteté" et une "mélancolie" qui ne l'abusent point, montrant une lucidité douloureuse sur son passé.
Son goût passionné pour la nature (arbres, fleurs, animaux) est resté intact depuis l'enfance. Mais elle a perdu son "bel orgueil" et la "secrète certitude d'être une enfant précieuse" avec une âme extraordinaire.
Le portrait qu'elle dresse de ses douze ans ("Solide, la voix rude, deux tresses trop serrées") révèle une enfant forte et sauvage. Sa phrase finale "Ah ! que vous m'auriez aimée, quand j'avais douze ans, et comme je me regrette !" résume toute la mélancolie du texte.
💡 À retenir : La nostalgie de Colette porte sur la perte de l'innocence et de l'orgueil de l'enfance, pas sur l'enfance elle-même.