Analyse littéraire : de la séduction à l'horreur
Le contraste saisissant entre la veille et le lendemain structure tout le passage. Balzac utilise des antithèses systématiques : "si blanche, si fraîche la veille, était jaune et pâle". Les femmes perdent tous leurs artifices de séduction, révélant la réalité crue de leurs corps épuisés.
Pour les hommes, le jugement devient moral : ils sont décrits comme "horribles encore", avec des visages aux "yeux caves et cernés". La débauche les prive de leur humanité, ne laissant apparaître que leurs "appétits physiques" sans "poésie".
La personnification du vice dans le dernier mouvement transforme cette scène en véritable tableau infernal. L'apparition de Taillefer avec son "rire satanique" complète cette vision apocalyptique. Sa description "sanguinolent" en fait une figure diabolique qui triomphe de l'agonie de ses invités.
💡 Technique d'écriture : Balzac mélange ici le regard du peintre (couleurs, composition) et celui du médecin (symptômes, dégradation) !