Affrontements en Asie
En Inde, la France et la Grande-Bretagne s'affrontent à travers leurs compagnies commerciales : la Compagnie française des Indes Orientales et l'East India Company britannique. Le prince du Bengale, Nawab Siraj ad-Daula, tente d'empêcher ce conflit en 1756 en menaçant les deux parties. La France cède, mais pas les Britanniques.
Le 20 juin 1756, l'armée du Bengale attaque et prend les possessions britanniques, dont Calcutta. Les Britanniques ripostent dès mars 1757 en reprenant leurs territoires et en s'emparant de Chandernagor, établissement français du Bengale. Ils établissent ainsi leur domination sur le nord-est de l'Inde.
En 1758, le conflit se déplace au sud-est, entre les comptoirs de Madras (britannique) et de Pondichéry (français). En décembre, les Français commencent le siège de Madras, mais doivent l'abandonner en février 1759 face à l'arrivée de renforts britanniques.
Le coup décisif survient lors de la bataille de Wandiwash le 22 janvier 1760, avec une victoire britannique qui ouvre la voie au siège de Pondichéry. Le 15 janvier 1761, la ville tombe et est saccagée par les Britanniques, marquant la fin de l'influence française majeure en Inde.
Impact colonial : La défaite à Pondichéry est symptomatique de l'incapacité française à protéger ses possessions coloniales, contrairement à la stratégie britannique qui fait de la domination maritime une priorité absolue.