Le culte du chef et l'encadrement de la société
Dans ces régimes, le culte de la personnalité atteint des sommets inédits. Staline, Mussolini et Hitler ne sont plus des hommes politiques normaux - ils deviennent des "guides" infaillibles (Vodj, Duce, Führer signifient tous "guide"). La propagande les présente comme des surhommes dévoués au peuple.
L'objectif ? Créer un "homme nouveau" qui rompt avec le passé. En URSS, c'est le prolétaire idéal. En Italie et Allemagne, c'est le guerrier viril et conquérant. Pour y arriver, ces régimes embrigadent toute la société, en commençant par les jeunes.
Les organisations de jeunesse deviennent obligatoires : Komsomols en URSS, Balillas en Italie, Hitlerjugend en Allemagne. Les gamins y apprennent l'idéologie officielle et reçoivent un entraînement militaire. Les adultes ne sont pas oubliés : tous les médias sont contrôlés par l'État.
Évidemment, des résistances existent. En Allemagne, les catholiques de Bavière trouvent le nazisme incompatible avec leur foi. En URSS, les paysans s'opposent à la collectivisation. Mais ces oppositions restent limitées face à la terreur d'État.
À retenir : L'encadrement totalitaire vise tous les âges de la vie, de l'enfance à l'âge adulte, pour façonner une société entièrement soumise au régime.