Les asymétries d'information et le chômage conjoncturel
Les asymétries d'information compliquent l'embauche. L'employeur ne sait pas vraiment si tu seras productif avant de t'embaucher (sélection adverse), et après il ne peut pas contrôler si tu donnes vraiment le maximum (aléa moral - ou "tire-au-flanc" comme disent les économistes !).
Du coup, les entreprises versent des salaires d'efficience plus élevés que nécessaire pour attirer et motiver les bons candidats. Résultat : ça maintient le chômage car les salaires ne baissent pas assez pour créer plus d'emplois.
Le chômage conjoncturel lui, c'est celui qui monte et descend selon la conjoncture économique. Quand il y a une récession (baisse de l'activité), les entreprises licencient. Quand ça repart, elles ré-embauchent.
Les chocs économiques peuvent toucher l'offre (hausse du pétrole) ou la demande (crise financière). Dans tous les cas, ça se traduit par moins de croissance et plus de chômage.
💡 Exemple concret : La crise de 2008 était un choc de demande - les gens ont arrêté de consommer, donc les entreprises ont réduit leur production et licencié !
Les politiques contre le chômage
Face au chômage conjoncturel, les gouvernements peuvent relancer l'économie avec des politiques expansives : baisser les taux d'intérêt (politique monétaire), augmenter les dépenses publiques (politique budgétaire), ou soutenir les revenus. Mais attention aux limites : trop de dette publique ou la concurrence internationale peuvent bloquer ces actions.
Pour réduire le chômage structurel des moins qualifiés, on peut baisser le coût du travail en réduisant les cotisations sociales. L'idée : rendre l'embauche moins chère encourage les entreprises à recruter plus.
La flexibilisation permet aux entreprises d'adapter plus facilement leur nombre d'employés selon leur activité. Mais ça peut créer de la précarité ! D'où l'idée de flexicurité : flexibilité pour les employeurs mais sécurité (formation, allocations) pour les salariés.
💡 Astuce révision : Retiens que chaque type de chômage a ses solutions spécifiques - pas de remède miracle !