La symbiose et l'endosymbiose : quand les organismes s'associent
Imagine deux organismes qui décident de vivre ensemble pour leur bénéfice mutuel - c'est exactement ce qu'est la symbiose ! Cette association durable peut prendre différentes formes, du parasitisme au mutualisme.
L'endosymbiose va encore plus loin : un organisme vit littéralement à l'intérieur d'un autre. Au fil du temps, le génome de la cellule intégrée peut même régresser, ses gènes étant transférés vers le génome de la cellule hôte. C'est un processus d'intégration totale !
Cette théorie de l'endosymbiose explique l'origine de nos organites cellulaires. Les mitochondries ? D'anciennes bactéries qui nous ont apporté la respiration. Les chloroplastes des plantes ? Des cyanobactéries qui ont permis la photosynthèse.
💡 À retenir : Ces organites possèdent encore leur propre ADN, preuve de leur origine bactérienne ! Ils se transmettent indépendamment lors de la division cellulaire, créant une hérédité cytoplasmique.
Ces endosymbioses ont permis une meilleure adaptation à l'environnement et ont joué un rôle majeur dans l'évolution. Elles montrent comment la coopération peut mener à la complexification des organismes vivants.
Les transferts horizontaux de gènes complètent ce tableau évolutif. Contrairement aux transferts verticaux (de parents à descendants), ils permettent l'échange de matériel génétique entre organismes contemporains par incorporation d'ADN libre, conjugaison bactérienne, ou transmission virale.
Ces mécanismes enrichissent constamment les génomes et expliquent pourquoi certaines bactéries développent une résistance aux antibiotiques. L'universalité de l'ADN rend ces transferts possibles et continue de façonner l'histoire évolutive du vivant.