Les États-Unis face aux enjeux environnementaux internationaux
En tant que première puissance économique mondiale, les États-Unis ont une responsabilité particulière. Ils émettent 15% des gaz à effet de serre mondiaux et consomment 20% de l'énergie planétaire.
Jusqu'aux années 90, ils sont leaders de la protection environnementale : Yellowstone en 1872, panneaux solaires sur la Maison Blanche sous Carter, initiative du GIEC sous Reagan. Mais les choses se compliquent avec les Bush père et fils.
Les États-Unis montrent une réticence aux contraintes extérieures. Fidèles à leur tradition isolationniste, ils évitent les accords multilatéraux contraignants. Le Congrès refuse de ratifier le protocole de Kyoto en 1997, et Bush père déclare que "le mode de vie américain n'est pas négociable".
💡 L'ère Trump : Retrait de l'accord de Paris en 2017, relance des énergies fossiles, nomination d'un lobbyiste pétrolier à la tête de l'EPA.
Le climatoscepticisme reste puissant aux États-Unis, porté par les lobbies pétroliers et 80 millions d'évangélistes. Certains États ont même obtenu que l'enseignement du changement climatique soit abordé "de manière critique".